Happiness is a Warm Gun

These New Puritans. "We Want War" (video: Daniel Askill). 2010

En permanente estado de sitio contra la mentira, la hipocresía, esa doble faz que convierte a los seres en vacuas piezas acartonadas sin espíritu, como zombies desprovistos de energía. Sirva la amistad para poner al descubierto los defectos más miserables. El contraste los hace más ominosos a los ojos de los demás y, en esencia fatal, a los propios, turbados por la inconsistencia de la personalidad. Sin condonación. En pie de guerra.

Fun fatale

Dar y recibir

"Dammi un sandwich e un po’d’indecenza

e una musica turca anche lei..."

Paolo Conte. "Come mi vuoi". 2003

La vida como sueño

Parece, tal y como está planteado el juego vital, que estamos abocados irremisiblemente a practicar la mentira, vivir dentro de la la impostura. La marea nos arrastra hacia dentro, en cada uno de los propios actos. Quizás sea un modo, a todas luces extraño, de conseguir un equilibrio armónico fundamental.
Falacia de un estado democrático, trabajo edificante, de una arte carente de ambiciones espúreas, de un amor auténtico, libre de contaminación de actos tan inconscientes como irreversibles... El idealismo camina aferrado a una práctica diaria ingenua, ajena al coro de aves rapaces que rondan sobre las sombras de nuestras cabezas. Las manos sucias.

La semilla del Diablo

Antonio D. Resurrección. s/t. 2009

Si tu aimes les soirs de pluie Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie Et les pas des passants
Eternelle litanie Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri Crie mon enfant

Si tu aimes les éclaircies Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis Près de toi tout le temps

Si tu pries quand la nuit tombe Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre De temps en temps

Si tu aimes la marée basse Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace Dès qu' arrive le printemps
Si la vie te dépasse Passe mon enfant

Ca n'est pas ta faute C'est Ton héritage
Et ça sera pire encore Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec Ou plutôt sans

Si tu oublies les prénoms Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris Quand vient l'orage

Si tu aimes les goûts amers Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide Vide mon enfant

Ca n'est pas ta faute C'est Ton héritage
Et ça sera pire encore Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec Ou plutôt sans

Si tu aimes partir avant Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil Merveille rouge sang

Si tu as peur de la foule Mais supporte les gens
Si tes idéaux s'écroulent

Le soir de tes 20 ans Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule mon enfant

Ca n'est pas ta faute C'est Ton héritage
Et ça sera pire encore Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec Ou plutôt sans

Mon enfant...Mon enfant...

Benjamin Biolay. "Ton héritage". 2009

Supervix(i)en

Richard Misrach. "Playboy #39 (Centerfold)". 1990

Roland Barthes decía que la palabra, y creo que esto vale también para la imagen, puede ser erótica bajo dos condiciones opuestas y excesivas, "si es repetida hasta el cansancio o, por el contrario, si es inesperada, suculenta por su novedad".

Fabián Giménez Gatto. "Pospornografía". 2008

Tanteo y tonteo

Antonio D. Resurrección. Serie El proceso #9 (SVQ. 30.11.08). 200 x 80 cm. Fotografía digital láser. 2010

Si el final de las cosas marcan el principio de otras, entonces no cabe concebir las circunstancias como elementos de periodos cíclicos vagamente disfrazados del espíritu de la novedad...