Rainer Werner Fassbinder. “Berlin Alexanderplatz”. 1980
“… C'est presque au bout du monde
Ma barque vagabonde
Errant au gré de l'onde
M'y conduisit un jour
L'île est toute petite
Mais la fée qui l'habite
Gentiment nous invite
A en faire le tour
Youkali, c'est le pays de nos desirs
Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir
Youkali, c'est la terre où l'on quitte tous les soucis
C'est dans notre nuit
Comme une eclaircie
L'etoile qu'on sui,
C'est Youkali
Youkali, c'est le respect de tous les voeux échangés
Youkali, c'est le pays des beaux amours partagés
C'est l'esperance
Qui est au coeur de tous les humains
La délivrance
Que nous attendons tous pour demain
Youkali, c'est le pays de nos désirs
Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir
Mais c'est un rêve, une folie
Il n'y a pas de Youkali
Mais c'est un rêve, une folie
Il n'y a pas de Youkali
Et la vie nous entraine
La sente quotidienne
Mais la pauvre ame humaine
Cherchant partout l'oubli
A pour quitter la terre
Su trouver le mystère
Où nos rêves se terrent
En quelque Youkali
Youkali, c'est le pays de nos désirs
Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir
Youkali, c'est la terre où l'on quitte tous les soucis
C'est dans notre nuit
Comme une éclaircie
L'étoile qu'on suit,
C'est Youkali
Mais c'est un rêve, une folie
Il n'y a pas de Youkali
Mais c'est un rêve, une folie
II n'y a pas de Youkali…”
Oportunidades perdidas duelen más que las oportunidades desperdiciadas. Pequeño vals narcótico, romántico, nostálgico, genuinamente europeo. Y el velo de una viuda, recogido del frente ruso. Mucho frío, la sangre helada.
Youkali, lo que merecemos pero nos es negado siete veces. Como a Leopold Bloom, como a Josef K, como a Horacio Oliveira, como al malogrado Franz Biberkopf. Tango de ultramar y tu voz, vuestras voces, reamplificadas, redimensionadas, una sirena que no para de solicitarme, de frecuentarme. Oídos sordos. There is not deal, there is only dead. I Chase You Like Light On A Sundial.